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Channel: Réflexions du Miroir - parodie-et-humour
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Trump-moi ça

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La campagne des élections d'un président américain est lancée pour neuf mois. Le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton étaient en tête des sondages pour les caucus de l'Iowa.

0.jpgSera-ce "Yes, we will do it" après "Yes, we can"?

Les élections américaines, la tarte à la crème des médias américains qui se répand par allergie dans le monde.

Se mettre au diapason dans "l'affaire yankee" de l'année, cela demande pourtant quelques réflexions et de se poser quelques questions.

Si vous étiez américain et que vous aviez l'envie de devenir président, que feriez-vous?

Attention, nous ne sommes pas en Europe.

Quelques indices:

  • Un Américain, quand quelque chose ne marche pas, il ne réajuste pas son tir par quelques degrés, il vire sans vergogne dans l'autre direction à 180°.
  • Les Américains sont des testeurs nés. Ils ont le principe d'essais et d'erreurs. Ils transitent entre les essais, les erreurs pour apporter les corrections dans des boucles sans fin et une panoplie de versions américaines pour ne pas faire du surplace. 
  • Aux States, il faut sortir du rang par tous les moyens imaginables sinon c'est la descente aux enfers en suivant la "Divine comédie".

Qu'est-ce qui n'a pas encore été testé?

0.jpgObama était noir. Donc, il faut penser à autre chose.

Stockholm lui a décerné le prix Nobel de la Paix, avant d'avoir accompli toute sa mission. Le monde rêvait de changements rapides et il fallait l'encourager.

Il parlait bien avait de bons discours bien huilés, mielleux et un "lite motive" : "Yes we can".

Il n'a pas dit "Yes, I can" mais "Yes, we can". Une subtilité qui n'a pas été perdue à un œil avisé. 

A l'époque, il faut dire que la situation n'était pas florissante à Wall Street et au capitalisme florissant. Certains se croyaient revenus à la crise de 1929. Tout avait commencé par la crise des subprimes. Les banques ont suivi la même décrépitude et beaucoup de secteurs ont suivi dans la chute.

Le pognon était toujours là, mais il changeait de main. La classe moyenne avait cru pouvoir se payer des maisons de luxe aux frais de la princesse "Credit" et les prix de ces maisons ont dégringolé puisque le remboursement était devenu impossible.

A l'époque, il fallait aussi rassurer le monde musulman et dire que la belle histoire des gendarmes de "Saint Tropisme"était terminée et qu'il fallait gérer les problèmes du monde là où ils se présentaient sans les bons soins d'un gendarme du monde étoilé.   

Bref, le slogan s'est traduit aujourd'hui par "Yes, we could", on fait ce qu'on peut et pas toujours ce qu'on pense pouvoir faire. 

Aujourd'hui, il faut se remettre à penser à d'autres méthodes, puisqu'on semblait tourner en rond malgré les efforts d'injections de monnaies virtuelles dans la corbeille. 

0.jpgLa question lancinante revient: comment donner confiance et appâter l'homme de la rue, le badaud qui a perdu toutes ses plumes dans l'affaire?

On pourrait penser essayer à un remake du film  "Bon, la Brute et du Truand".

Pour cela, il faut avoir une bonne voix et une gueule que l'on peut reconnaître au premier coup d’œil et qui ne reste pas aux abonnés absents. 

"What a good idea", s'est dit Donald Trump.

Devenir l'outsider pour avoir du succès et sortir des sentiers battus de la politique ronron habituelle et trouver des alternatives à ce que les gens voient comme un système en échec. 

Si les grandes gueules existent de part et d'autres de l'Atlantique, il faut aussi des moyens financiers pour l'exercer.

Aujourd'hui, il faut le dire, la sécurité du côté financier n'est pas plus sécurisé qu'au début de l'institution d'Obama. Si ce n'est pas un nouveau crack qui nous attend, cela pourrait y ressembler.

La Chine a donné le ton pendant toutes ces années.  

Elle ne veut même plus être uniquement l'usine du monde et tirer derrière elle les pays qui n'ont fait que s'arrimer à elle. Elle voit jaune vers l'intérieur dans l'exclusivité.

Dans le fond, elle a donné la leçon d'une bonne conduite des affaires en faisant exploser une bulle potentielle chez elle même si cela fait mal pour certains Chinois trop naïfs. 

Les anciens "copains" ne sont plus ce qu'ils étaient. Les relations avec le grand allié Israël n'est plus en odeur de sainteté.  La Russie tourne casaque... Parmi les nouvelles relations qui se réchauffent. 

Cuba qui donne des signes de chaleur exotiques.  

L'Iran reçoit l'extrême onction avec un acte de contrition faites de radiations sous le bras.  

Qu'est-ce qui porte le mieux un candidat vers la victoire à la sauce américaine aujourd'hui?

Les vrais gros bras. Les grandes gueules. C'est pas faux. 

Lancer des petites phrases assassines qui font surtout rire en se foutant de la gueule de ceux qui grincent des dents et c'est "in the pocket".

La liste en est longue et vaut la peine d'être traduites:

  • «Je sens que beaucoup de gens écoutent ce que je dois dire sur les affaires du monde"
  • "Lorsque le Mexique envoie son peuple, il n'envoie pas ce qu'il a de mieux. Il apporte de la drogue, le crime. Ce sont des violeurs mais certains, je suppose, qu'ils peuvent être de bonnes personnes."
  • «Notre pays est confronté à une grave menace de terrorisme islamique radical. Nous ferions mieux d'être très intelligent et très dur, rapide, tant qu'il n'est trop tard. Tant de gens insensés refusent de reconnaître l'énorme danger de l'acquittement et le manque de sécurité entre en US. En US ne pouvons pas permettre le retour de EBOLA avec des personnes infectées en arrière plan.Les gens qui vont à des endroits lointains pour aider sont grands, mais devrons en subir les conséquences"
  • «Notre grand président afro-américain n'est pas totalement positif. Les voyous impactent ceux qui sont si heureux et ouverts à détruire Baltimore. Obama n'a pas de solutions. Une source très crédible a appelé mon bureau et m'a dit que le certificat de naissance d'Obama est une fraude. Arrêter de féliciter Obama pour avoir tué Ben Laden. C'est la Navy qui l'a tué".
  • "Si des gens qui ont été violemment abattus à Paris, avaient des fusils, au moins, ils auraient eu une chance de se battre".
  • «Vous savez qu'avec moi, vous ne pouvez jamais être trop gourmand".
  • «Toutes les femmes pour l'apprenti flirteur avec mauvaise conscience dans l'inconscient pourrait être normal".
  • «Ok. Il y a des perdants et j'ai des ennemis, mais mon Q.I. est un des plus élevés. Vous le savez tous. S'il vous plaît ne soyez pas aussi stupides et non sécurisés, même si ce n'est pas votre faute".
  • «Mon tweeter est devenu si puissant que je peux actuellement faire dire la vérité à mes ennemis"

La version originale se trouve en fin d'article (*)   

0.jpgMegyn Kelly le questionne sur sa misogynie dans un débat. Il lui répond en la décrivant comme non professionnelle, sans tallent et qu'elle doit avoir ses règles. 

Elle se souviendra certainement de cette entrevue machiste.

Un brin de misogynie ne fera pas mal pour préparer le terrain dans le choc avec Hillary.

Ce concert de phrases populistes font toujours mouche au premier degré pour celui qui ne veut pas passer au suivant.

 

0.jpgTrump snobe même les républicains et met en avant les anciens combattants avec lui-même...

Chez les républicains, Donald Trump caracolait en tête avec 28% devant le sénateur texan Ted Cruz, crédité de 23% des intentions de vote.

Le télégénique et bon orateur, sénateur de Floride, Marco Rubio, d'origine cubaine suivaient...

Les habitants de l'Iowa se sont donc réunis lundi soir lors du premier "caucus".

Un caucus ressemble à des réunions de quartier au cours desquelles chacun à le droit de se prononcer, candidats, représentants des candidats, compris. 

En Iowa, sur 3,1 millions d'habitants, il y a environ 584.000 électeurs démocrates actifs, 612.000 républicains actifs et 727.000 "sans parti" actifs.

Sans être représentatif de la diversité des Etats-Unis, cet Etat est considéré comme le symbole de l'Amérique profonde avec une population majoritairement rurale et blanche.

Comme référence, il a seulement mené jusqu'à la Maison Blanche, Jimmy Carter, G.B. Bush et Barack Obama, alors qu'ils étaient loin d'être les favoris des sondages, mais sans compter Ronald Reagan ou Bill Clinton. 

Ce 1er février, ils ont donc voté à bulletins secrets chez les républicains mais à la suite d'une procédure complexe et amusante chez les démocrates par l'élimination des maillons faibles et par l'association de groupements de maillons moyennement forts par délégations.

0.jpgPro-avortement, un bon point diraient certains mais quand on connait les States, ces "certains" ne sont pas ceux que l'on pourraient imaginer...

Les diatribes anti-immigrés et anti-musulmanes, oui, là, cela pouvait donner des ailes aux pro-chrétiens baptistes. 

Il disait: "Je suis un évangélique. Je suis un chrétien. Je suis un presbytérien. Mon livre favori est la Bible".

Le proverbe allemand "Dieu règne  au ciel et l’argent sur la Terre" est pourtant toujours de rigueur pour un homme comme lui. 

Sa visite au Liberty University de Lynchburg, une université privée et bastion des chrétiens évangéliques, fut organisée le jour commémorant le leader des droits civiques Martin Luther King.  

Plutôt une bourde. De plus, la question de l'avortement pour laquelle il a opté, oriente grandement les décisions de ce monde évangélique.

Avec le recul, on pourrait dire qu'il joue un nouveau sketch de "je t'aime, moi non plus" ou, alors, une partie de "ni oui ni nom".

Mais aux States, quand on a le sens de la mise en scène en descendant de son avion 'Air force X", c'est bon pour le show et l'image de marque d'un candidat.

0.jpgDonald Trump prétend pourfendre "l'establishment" et l'incompétence des dirigeants et promet qu'avec lui "L'Amérique gagnera tellement que vous en aurez marre de gagner".

C'est un discours nationaliste, anti-immigrés, idéaliste selon sa manière de penser et "politiquement incorrect" qui fait recette chez des électeurs désabusés. 

Pour cela, il s'affiche avec une vue de politique intérieur sans avoir la moindre idée sur la politique extérieure.

Il donne l'illusion d'être différent de tous les autres avec son pouvoir à la base de son retranchement.

0.jpgComment juge-t-on Donald Trump de ce côté de l'Atlantique?

Quand il désigne Bruxelles comme un "Hellhole", il se base sur des souvenirs très anciens.

Samedi dernier, lors de la fête à Bruxelles, des enseignes "Welcome in the Hellhole" ont été placées avec un certain surréalisme et une certaine autodérision.

Alex Vizorek avait une réponse en donnant une solution pleine d'autodérision  pour redorer le prestige de Molenbeek lors de la visite de sa bourgmestre: podcast

Une autre appréciation: "C'est un pantin outrancier qui manque la diplomatie nécessaire au poste, au physique insupportable à la limite de l’inacceptable. La société américaine fascinée par l’argent raciste et cynique, aime le show. Le mélange serait explosif entre Poutine et Trump".

Tout cela est vrai. La stratégie de Trump a un nom prédestiné. 

Le mot "trump" existe en anglais avec la traduction "jeu ou atout" en français. "He always turns up trumps" (la chance le favorise sans cesse") est l'exemple type du dictionnaire. Le verbe "To trump" se traduit pas "couper" avec l'exemple "To trump up a charge" ("forger une accusation"). 

Cet article "Un Donald, ça Trump énormément" dit aussi des vérités.

Mais, je résumerai ce commentaire qui me paraissait le plus ressenti du côté de la situation américaine "Les primaires américaines sont passionnantes, sans doute les plus passionnantes. Elles sont une bouffonnerie évidemment mais il faut aller au-delà du spectacle car il y a cette année quelque chose de passionnant qui s’inscrit dans le cadre de l’effondrement structurel de l’empire américain par le phénomène Donald Trump. ... Dans une situation normale des USA, c’est-à-dire du Système organisée selon l’arrangement d’un “parti unique” avec les deux ailes démocrates et républicaine, Trump aurait été renvoyé depuis plusieurs mois à ses milliards... Trump ridiculise le processus électoral si précieux pour l’apparat du Système, par un horrible facteur de désordre... Le Système a besoin d’offrir l’apparence bidon d’une alternative qui lui corresponde complètement. Trump, désigné candidat républicain, rend le processus du Système manchot, ... mortellement menacé... avec un président hors-Système et non anti-système, avec tout le Congrès, la Cour Suprême, le Complexe Militaro-Industriel, les lobbies, etc. Le Système serait ainsi incité à la révolte contre lui parce qu'il conduirait à une véritable perspective de déstructuration interne.".

En France, ce fut l'objectif de Coluche qui s'était présenté aux élections en 1981 "pour rire", par jeu sans milliards de dollars et qui avait récolté beaucoup de voix en son nom. La stratégie est la même sans les "moyens massues" de Trump mais pas avec la même technique de l’esbroufe.

Dans ces sphères-là, après les enfoirés de Coluche, on peut parler de tarés et un taré peut-en cacher un autre. 

Les trublions qui remuent les consciences, ne sont pas à rejeter d'emblée.

0.jpgSi cela ne réussit pas, il retrouvera quelque chose dans le passé d'un adversaire pour l'abattre.

Le "courrier du cœur" de Madame Clinton, sortit de la cuisse digitalisée de Vénus, n'est qu'une première flèche potentielle.

Son adversaire Bernie Sanders a un handicap: son âge.

0.jpgS'il était élu, il aurait 75 ans. Il dépasserait ainsi le doyen des présidents américains, Ronald Reagan qui avait 69 ans et a tenu pourtant tenu deux mandats de quatre ans. La valeur attend parfois le nombre des années aux States.  

Reagan a été considéré comme le président le plus aimé pour cette "Amérique, avec présidence pragmatique" mais pas nécessairement pour le monde. 

Bernie, comme un autre OVNI, promet "une révolution politique" avec l'étiquette de "socialiste démocrate", anti-Wall Street et partisan de plus de justice sociale.

Hillary répète, elle, à l'envie: "Je vais augmenter les salaires, m'assurer que la réforme de la sécurité sociale fonctionne, diminuer les coûts, abaisser le dette étudiante" toujours reconnue comme étant dans les jupes de Wall Street. 

Mais, elle a son mari, Bill qui prépare son chemin vers la Maison Blanche avec sa propre expérience de la place.

Alors, les "causus" ne sont-ils pas un show de "cocus magnifiques" pour l'Europe? 

Si c'est le cas, l'"Amercian Circus"n'est qu'à ses début.

 

Conclusions et résultats:

"After this cocus, the winners are?"

Chez les Républicains, le conservateur, sénateur du Texas, créateur du Tea Party, Ted Cruz (27,7%), avec une certaine avance sur Donald Trump (24,3%) talonné par Marco Rubbio (23,1%).

Chez les démocrates, Hillary Clinton a une très légère avance (49,9%) sur Bernie Sanders (49,6%). 

L'ancien neurochirurgien, Ben Carson a été repoussé, le bistouri dans les mains, accompagné du sénateur de Floride Marco Rubio, le pasteur baptiste, Mike Huckabee.

Les poubelles de l'histoire américaine se remplissent au fur et à mesure. Une dernière série de photos pour les souvenirs.

Qui parle encore de Rand Paul, Jeb Bush, Carly Fiorina, John Kasich, Mike Huckabee, Chris Christie, Rick Santorum, Gil Guilmore, Martin O'Malley... 

Donald Trump, descendu d'une Guerre de Sécession ou d'une Guerre des étoiles, s'accroche malgré son amertume. 

0.jpgRetour du Jedi dans un coup de tonnerre ou flop médiatique: Donald Trump demande l'annulation du caucus pour "fraude"par l'induction en erreur des votants. 

Jouer au martyr, au Calimero qui dit que c'est trop injuste, une technique du même acabit mais qui restera probablement sans beaucoup de suites. 

"Trump-moi ça" est le titre de ce billet et on ne serait pas à une tromperie près...

Cruz, il ne faut pas oublier son embrigadement chez les évangélistes. Il prétend qu'un président qui ne commence pas sa journée par une prière genou en terre ne serait pas prêt pour être commandant en chef. 

Aux States, nous sommes à cheval entre progressisme et foi surannée.  

On ne vole pas seulement avec des chiffres, mais avec des illusions dont on peut voler les idées ou avec l'aide de ce que les chiffres représentent.

2016 pourrait être l'année de sortie d'un président latino et hispanique. 

Depuis 2010, les latinos sont devenus la première minorité ethnique des States.

Les familles de Marco Rubio et de Ted Cruz sont toutes deux originaires de Cuba et ont fui la dictature de Fulgencia Batista pour devenir ensuite des opposants de la famille Castro. Marco et Ted sont pourtant des conservateurs jusqu'à la moelle.

Pourtant, le pronostique qui contenterait en finale pourrait être Hillary contre le jeune Marco dans un thriller dont seuls les Américains ont le secret. 

0.jpgEn Amérique, ce sont plusieurs parties de poker menteur auxquels nous assisterons avec le résultat qui devrait être le plus beau bébé président.

Une nouvelle gestation difficile de neuf mois qui fait penser à une vraie-fausse couche de Madame Liberty auquel il faudrait parfois procéder par une césarienne et lancer un "Coupez" comme pour le producteur de ciné. 

En novembre prochain, le nouveau "rejeton expert es-présidence" sortira du "hall" dans la douleur.

0.jpgObama, le "Grand de huit ans d'âge", sortira par une grande porte avec un beau bulletin sous le bras. 

Tout le monde rêvait à l'époque de son investiture en rêvant devant le bébé tout beau, tout fripé, noir de peau qui sortait du berceau.

Depuis, il est devenu plus blanc après ces huit ans de présidence.

Blanc de cheveux s'entend, bien entendu. On ne va pas jouer ici la carte du racisme des couleurs.

1.jpg"Élire, c'est guérir", écrivais-je un jour à l'occasion d'une élection très française, celle-là.

Que dira à coup sûr le nouveau président dans son discours d'investiture? 

"God bless Amerca" avec la main sur la Bible, en espérant qu'un Français ne traduirait pas cette phrase trop littéralement par "Dieu blesse l'Amérique".  

0.jpgPlus tard, on dira probablement "Barack, tu nous manqueras" comme dira Vadot dans son prochain bouquin.

Il faut bien "croire"à une idéologie pour faire partie de quelque chose de global et solidaire...

Un Américain n'est ni sur le même axe de la longitude, ni sur la même longueur d'onde, ni, encore moins, accoquiné avec les mêmes techniques de sondages. 

Le suspense restera intense jusque dans les chaumières américaines qui affichent en devanture leurs couleurs politiques sur leurs façades.

Suite au prochain numéro du feuilleton.

En mars, les petites surprises de l'Iowa seront remplacées par de nouvelles. 

Les suivantes sont pour le 9 février au New Hampshire. Et se méfier des sondages est toujours de rigueur.

"Faites vos jeux, impair et passe", dirait on devant la table de jeu même si elle ne tourne pas sur des roulettes ou qu'elle s'élève par spiritisme.



Eriofne alias L'enfoiré,

(*) 

  • "I feel a lot of  people listen to what I have to say on world affairs"
  • "When Mexico sends its people, they're not sending their best. They're bringing drugs. They're bringing crime. They're rapists and some, I assume, are good people."
  • "Our country is facing a major threat from radical islamic terrorism. We better get very smart and very tough and fast, before it's too late. So many foolish people that refuse to acknoledge the tremendous danger, and incertainty of certain ones coming into U.S. The U.S. cannot allow EBOLA infected people back. People that go to far away places to help out are great but must suffer consequences"
  • "Our great African American President hasn't exactly a positive impactont hte thugs who are so happily and openly destroying Baltimore. Obama has no solutions. An extremely credible source has called my office and told me Obama's birth certification is a fraud. Stop congratulate Obama for killing Ben Laden. Tjµhe Navy Seals killed him"   
  • "If the people so violently shot down in Paris had guns, at least, they would have had a fighting chance"
  • "About me, the point is that you can never be too greedy"
  • "All of the women on the apprentice flirted with meconsciously on unconsciousliy. That's to be expected.
  • "Sorry loosers and haters, but my I.Q. is one of the highest and you all know it? Please dont't feel so stupid or insecure, it's not your fault".  
  • "My tweeter has become so powerful that I can actualy make my enemis tell the truth".  

Citations:

  • Election : opération par laquelle des citoyens libres se choisissent des maîtres.”, Elizabeth Hardwick 
  • On ne ment jamais tant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.”, Georges Clemenceau
  • La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections.”, Jean Mistler De Jean Mistler

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