"Le monde des brutes, on le connaissait. Le monde des brutes, on le découvre chaque jour un peu plus. Progressivement, inexorablement, le second s'installe dans les pantoufles du premier, avec son raz-de-marée d'égoïsme et de méchanceté, mais surtout -nouveauté - de bêtise. Le migrant indésirable, l'agriculteur encombrant, l'enfant tyran adulé, le pollueur impuni, le fashiste du clavier, l'exploiteur de misère assumé... chacun victime ou bourreau, à droit à son couplet"écrit Dominique Watrin en postface de son livre.
Il le dédie à ceux qui veulent survivre dans une société à réinventer de fond en comble jusqu'à l'ivresse de rire, il ajoute l'absurdité délibérée à l'absurdité imposée en taillant en pièce, par des sarcasmes, cette communauté des humains devenus invivables de la bêtise et de la haine par davantage de haine.
Pour Noël, j'avais écrit un billet qui posait déjà la question philosophique "Y a-t-il des bons et des méchants ?" en disant que cette fois il falait mettre au pluriel "Les bons, les brutes et les truands".
Je mets ci-dessous la "Préface-à-face" et "comment il faut critiquer son livre" du livre de Dominique Watrin.