En Europe, on a commencé l'année des élections par les Pays Bas.
En France, la campagne était déjà bien lancée avec un suspense insoutenable sous forme de feuilleton à rebondissements dont l'inspecteur Bourrel aurait aimé décrire la finale dans ses "Cinq dernières minutes".
Onze candidats en finale avaient rassemblé 500 signatures de soutien pour se présenter. Le 20 mars, premier débat organisé par TF1 avec les cinq premiers finalistes pour exprimer leurs différences: Melenchon, Hamon, Macron, Fillon, Le Pen. Les six autres candidats restaient dans l'antichambre: Dupont-Aignan, Arthaud, Poutou, Cheminade, Lassalle et Asselineau. Tout cela orchestré par la pub bien fournie de TF1.
Un candidat de moins qu'en 2012.
La gauche divisée a élu son champion Benoit Hamon.
Le champion de droite, François Fillon qui chute dans les plis du tapis de l'histoire.
Dernière ligne droite qui va se terminer par un président tout beau, tout neuf.
Un président "anormal" qui changera celui d'avant dit "normal".